Cet article est la
suite de la méditation zen c’est dépassé précédemment publié
sur ce blog.
Bien sûr ce n’est
pas possible de comprendre la méditation si on ne la voit pas dans
sa globalité : Si l’on place d’un côté le corps, de
l’autre l’esprit, si l’on analyse l’un puis l’autre tout
devient rapidement très théorique et impossible à comprendre.
Néanmoins la
plupart des occidentaux ont perdu le contact avec leur corps et au vu
des personnes que l’on voient aux initiations ces dernières années
ça ne s’arrange pas au fil du temps.
L’essentiel de la
posture qui va déterminer la respiration et l’état d’esprit
concerne la bascule du bassin, vous pouvez méditer sur une chaise si
vous voulez mais si vous n’avez pas compris ce point, vous faîtes
simplement une sieste éveillé (ce qui n’a rien à voir avec la
notion bouddhiste de l’éveil).
Même si c’est un
fait entendu pour la plupart ce n’est pas pour autant qu’il est
mis en pratique, ce qui entraîne des tensions et des douleurs
chroniques. On voit quelquefois des pratiquants de longue date dont
la posture se voûte et se sclérose au fil du temps…
Pour commencer la
bascule du bassin devrait être l’état normal mais passer la
plupart de son temps assis sur une chaise, sur un canapé moelleux
associé au manque d’exercice physique amène les gens à des
postures qui ne sont pas naturelles et qui occasionnent à la longue
des douleurs au dos et aux épaules…
Dans les pays plus
primitifs, se tenir accroupi sur les talons est une posture
normale et pratiquée tous les jours, en France, ça relève de
l’exploit.
Les toilettes dites
à la turque ont quasiment disparu des espaces publics parce qu’elles
ne sont plus adaptées aux handicapés que nous sommes devenus.
Donc pour avoir une
idée de comment fonctionne le bassin on peut s’intéresser à
l’articulation sacro- iliaque et le muscle ilio-psoas sur ce lien
ceci afin d’aider ceux en quête d’explications théoriques.
On voit rapidement
que ces muscles sont insérés de la colonne vertébrale à hauteur
du thorax et sont reliés le long du fémur.
Voici quelques
exercices d’un ostéopathe et le lien vers son site.
Et maintenant en
pratique on fait quoi ?
Généralement quand
on parle d’ouverture au niveau du bassin, chacun a son exercice
miracle, ça fait toujours sourire, généralement c’est lire ou
regarder un film avec les jambes écartées.
Il y a de nombreuses
disciplines qui permettent de comprendre cette bascule naturelle, la
méditation zen en est une, le yoga, les arts martiaux travaillent
également ce point..
Il va surtout
falloir trouver un enseignant compétent qui vous donnera les bonnes
indications.
Ces derniers temps
au dojo, nous avons décidé de mettre en place des exercices de
préparation à la posture où l’on pratique divers qi-gong et
makko-ho pour aider les gens qui ont des difficultés et leur
permettre de mieux comprendre leur posture au travers de différent
exercices adaptés plus ou moins dynamiques.
Zazen est simplement
s’asseoir, il y a différentes manières de le faire suivant nos
capacités physiques, avec la pratique la posture s’améliore, avec
des adaptations au début la plupart des gens sont capables de
méditer sur un coussin, la posture est adaptable à toutes les
morphologies, mettre directement des personnes en bonne santé sur
une chaise sous prétexte qu’ils sont occidentaux, c’est tirer
les gens vers le bas.
On peut donner des
béquilles à un un handicapé, en proposer à quelqu’un de valide
c’est une façon curieuse de voir les choses.
Voici une vidéo de André Lemort qui enseigne le zen en Colombie et qui
met en relief l’importance du placement du bassin et donne de très
bons conseils pour prendre la posture. Attention, ne pas se laisser
décourager par la posture du lotus présentée dès le départ ce
n’est pas le principal point d’intérêt de cette vidéo.
La suite est sur ce lien: Comment considérer la douleur en zazen .
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